Camp d'entraînement

[post n°19]


Sur les bonnes paroles du gardien du puits, nous décidons de chercher quelque part où nous entraîner. C'est à Atup que nous trouvons notre bonheur. Un grand panneau de bois sur lequel est marqué: "Camp d'entraînement d'Atup". Nous entrons. L'endroit est immenses, ça à l'air d'être un véritable paradis pour les combattants! Un homme âgé est au comptoir à ma gauche. Je l'interpelle:

-Excusez moi, nous souhaitons avoir quelques renseignement sur le camp d'entraînement d'Atup, nous sommes deux jeunes aventuriers, nous cherchons à acquérir une certain expérience en combat.

-c'est ici qu'il faut venir... bien que nous n'entraînons pas les magiciens, ce camp est un des plus élaboré. Je vais vous demander de bien vouloir inscrire votre nom sur cette fiche ici...
... voila merci. Björn va vous faire visiter les lieux

ainsi, vous suivez Björn qui vous fait monter un escalier à droite du comptoir. Vous montez un étage et devant vous, un long couloir de bois offre de nombreuses portes.

-voici les dortoirs, nous pouvons accueillir jusqu'à 200 élèves en même temps. Il y a trois niveaux avec de tels couloirs, ici, nous sommes au premier, pour les débutants, le second pour les aventuriers et le troisième pour les légendes qui viennent encore ici pour se mettre au courant des dernières techniques de combat.

Vous traversez le couloir et arrivez devant deux escaliers: un qui monte aux étages supérieurs et un autre qui descend vers une grande pièce bruyante. C'est ce dernier que vous empruntez.

-la taverne, il y a toujours du monde pour donner des bons conseils. Ici, tout le monde s'amuse!

Vous sortez de la taverne par une large porte et découvrez à l'extérieur un immense champ comme on en voit dans le troisième sous sol. Celui ci n'est pas cultivé. Il est divisé en trois par des barrières et dans chaque parties, se trouvent des élèves accompagnés d'instructeurs.

-voici le camp d'entraînement: il est divisé en trois: combat rapproché, combat éloigné qui sont les deux parties d'instructions et le champ de bataille où sont lâchés de nombreuses créatures en tout genre, pour tous les niveaux. Vous pouvez vous y rendre en groupe ou seul, mais uniquement lorsqu'un instructeur le surveille... nous ne voulons pas que vous vous retrouviez au milieu d'une dizaine d'arakniris. Jamais vous n'avez le droit d'attaquer un humain, si vous le faites, vous serez virés. À moins bien sure d'un duel organisé.
Voilà, vous savez tout. Encore une chose, voici notre fonctionnement: 6h réveil et vous devez être au réfectoire à 6h 15 (le réfectoire se trouve derrière la taverne, l'autre porte en bois que nous n'avons pas prise) vous avez quartiers libres jusqu'à 8h, à 8h, vous aurez un enseignement théorique jusqu'à 11h dans la taverne ou dehors avec un instructeur qui vous sera assigné ainsi que votre groupe. À 11h, vous aurez une évaluation des connaissances et seuls les personnes qui auront plus d'un C+ pourront continuer la journée de la sorte: 12h repas jusqu'à 13h puis vous aurez une vingtaine d'instructeurs à votre disposition dans les trois parties à l'extérieur, quartiers libres pour apprendre jusqu'à 19h où vous pourrez vous reposer jusqu'à 20h pour le repas puis dodo! Ceux donc qui auront moins d'un C+ devront continuer leur enseignement théorique toute la journée.


En parlant, vous étiez retournée vers l'accueil

-alors braves gens, Björn vous a-t-il convaincu? C'est 50 rubis la semaine.

[Post n°10]

N'ayant pas assez d'argent pour rentrer au camp d'entraînement, je commence à penser à comment en acquérir...Tout à coup, un marchand ambulant sort du camp.

"-Oyez, oyez! Achetez mes produits! Ils sont bien frais!!Eh, toi, la boule de poils, qu'est-ce que tu fais là? Tu veux m'acheter quelque chose?

-Pardonnez moi, mais je n'ai même pas assez pour rentrer au camp d'entraînement...

-Ah bon? Pourtant, t'as l'air plutôt fort...tu dois te faire pas mal de pièces!

-Oh, pas vraiment, je ne suis aventurier que depuis peu de temps...

-...Bon, dis moi, il te faut combien pour rentrer dans le camp?

-Eh bien, à présent il me manque trente rubis.

Le marchand à l'air pensif. Puis il me lance :

-Bon, je vais peut-être pouvoir t'aider, mais il va falloir que tu m'aides d'abord! Il y a quelques jour, la cargaison d'armes de mon frère, qui travaille au camp, a été volée par de jeuunes délinquants. Ceux-là, ils se feront plus de mal à eux-mêmes qu'à quelqu'un d'autre! Enfin. Si tu retrouves cette cargaison, je t'offre les 30 rubis, et je parlerai de toi à mon frère! Qu'en dis tu?

-J'accepte avec plaisir! Sauriez-vous où sont partis ces jeunes fous?"

Le marchand réfléchit un peu plus, en se rappelant. Puis, il me lance :

"-Oui! Ils se sont enfuis dans les ruelles d'Atup, si je me souviens bien. Tiens, si tu veux y arriver rapidement, c'est par là.

Je décide donc d'aller dans la direction qu'il me désigne.

Un bout de papier se trouve sur le bureau de Norbert:


Premier jour au camp d'entraînement.

La première nuit c'est plutôt bien passé, j'ai la chance d'être seul dans ma chambre, le camp n'est pas très rempli à cette période de l'année. Il n'y avait pas trop de bruit dans le dortoir. Le réveil fut assez dur, à 6 heures, mais je m'y ferais sans doute. Nous aivons tous le droit à notre morceau de pain en guise de petit déjeuner. La ration n'était pas très généreuse, mais je n'étais pas là pour ça après tout. Le refectoire était une grande salle plutôt agréable où l'on parlait combat, alimentation et femelles tout en mangeant. Le programme enchainait avec un temps libre duquel j'ai profiter pour visiter un peu le camp plus en détail. Tout était en bois principalement, l'architecte ne devait pas être fiers de lui je pense, enfin cela suffit largement pour se battre. Quand je suis passé devant le champ de bataille, certains attendais déjà devant, armés jusqu'aux dents et prêts à trancher des têtes et faire couler du sang. Je suis passé en vitesse. Le temps de faire tout le tour de l'endroit, 8 heures approchaient déjà. C'était l'heure de l'enseignement théorique. Nous nous sommes tous rassemblés dehors, dans un champ pour former les groupes, chaque semaine c'était le même rituel. Un bel homme barbu et plutôt musclé portait un pencarte de bois dans lequel on avait graver habilement "nouveaux arrivants". Je rejoignis le groupe. L'homme se présenta brièvement, Bourh Heïn il s'appelait, il allait être mon maître toute cette semaine. Le cours d'aujourd'hui concernait la base du combat, la force. Comment gérer sa force, bien la placer, et pourquoi pas l'allier avec la précision, pour être encore plus dévastateur. Il nous a appris comment se gérer soi-même, ne pas perdre le contrôle , garder son sang-froid. Ce cours était passionant, Bourh avait de l'experience et arrivait à nous transmettre tout son savoir et sa passion. J'ai appris à me maîtriser intérieurement, mais tout ça en théorie évidemment. Une sonnerie rententit vers 11 heures, c'était l'heure de l'évauation quotidienne. J'avais bien écouté, tout devait bien se passer. Le test était à base de "On vient de vous attaquer dans le dos, comment réagissez-vous?", "une personne plus forte que vous vous insulte et porte atteinte à votre honneur, que faite-vous?". J'ai répondu plutôt sûr de moi. Quelques minutes après, Bourh annonça les notes. Quelques uns s'en sortaient plutôt bien avec des notes qui montaient jusqu'à A, d'autre repartaient déçu avec C voire même moins. "Norbert...", mon coeur battait très vite,"... ça sera un B- pour vous". Soulagement, mais décéption tout de même. Il était midi, l'heure de manger. Le réfectoire s'est une nouvelle fois rempli en quelques instants, plus vite que son ombre. Nous avions le droit à quelques légumes avec notre pain, pour le déjeuner, ce n'était pas très bon, mais on fait avec. Le repas ce fut sans incidents majeurs, juste quelques jeunes délinquants qui parlaient d'eux même par l'intermédiaire de leurs mères qui n'avaient rien à voir là dedans, certains comportements m'échappent.
Venait le moment de l'entraînement. Une vingtaines d'entraîneurs étaient à notre disposition dans tout le camp, tous ayant une spécialité. Un viel homme attira mon attention désepéré "Eh toi, je suis sur que tu aimerais bien savoir te servir d'une hache? Allé rejoins moin!" Non mais qu'allais-je faire avec une hache? Je l'ignora. Un autre homme me sembla plus interessant. Il me disait quelque chose..., mais bien sur! C'était Bourh! Il s'occupait de la catégorie "combat à mains nue". Cela me plaisait. Il me pris sous sa tutelle. Tout le travail effectué aujourd'hui consistait en la maîtrise de ma force. Il m'apprit quelques techniques pour me détendre et tapper plus fort, des techniques de respiration notamment. Il me fallait avoir une réspiration plsu lente et décontracté, bien gonfler le bassin, tout ça pas trop violemment, dans la finesse. Cet homme était passionant! Je me pris d'amitié avec lui, mais les cours restaient serieux tout de même. Il avait mis à ma disposition quelques mannequins pour tester de nouvelles choses. Tout ça me semblait vraiment bénéfique! Nous avons passé l'après-midi à discuter théorie puis passer à l'action, à examiner tous mes défauts de combat. Je ne vis pas le temps passer. Il était déjà 20 heures, l'heure du dîner, je n'avais jamais étais autant passioné par un homme... Une soupe au programme du dîner, plutôt calme, car l'après midi avait calmé les ardeurs des plus courageux d'entre nous.
Tout le monde est retourné dans son dortoir, il est bientôt l'heure d'aller dormir, Björn ne va pas tarder à faire l'inspection des lits.

Norbert.

[Post n°15]

Fatigué de ma marche en portant cette énorme caisse, j'arrive enfin au camp d'entraînement, et je vois le marchand ambulant dehors, parlant avec un autre homme. Lorsqu'il me voit, il me lance chaleureusement :

"-Ah, mon ami! Je vois que vous avez retrouvé cette caisse pour ce bon vieux Naghr!"

En disant cela il se tourne vers l'autre homme, qui doit être, je devine, son frère.

"-Merci du fond du coeur, me dit-il.J'imagine que vous leur avez donné une bonne leçon?

-Eh bien, pas vraiment. C'était plutôt une infiltration dans les ruelles qui sont, de nos jours, plutôt dangereuses.

Ha ha! Tant mieux! J'aime ça! Il faut savoir à la fois se battre ET ruser! Je suis sûr que le chef du camp sera très intéressé par vous. Tenez! Voilà vos 30 rubis!

Je remercie l'homme et me dirige vers l'entrée du camp.


[Admin je te laisse décider de mes gains en XP, s'il y en a, et je te laisse écrire les gains en rubis.]

Deuxième jour au camp d’entraînement.

Ce matin le réveil fut beaucoup plus facile et enthousiaste que la veille. C’est que je ne manquais pas de motivation ! Je sautais dans tous les sens, tout excité impatient de retourner en cours ! 6h15, le réfectoire est plein. Je sentais que certains étaient là de force, que leurs parents les avaient forcé, on les détectait tout de suite : ils faisaient la tête sur une table au coin de la salle, ils mangeaient leur pain en redoutant le journée à venir. Je ne les comprends pas, mais bon, nous n’avons pas tous l’esprit d’un bon guerrier ou d’un bon aventurier ! Quant à moi je mangeais toujours seul, me faire des amis n’étais pas mon objectif, et je n’en avais pas bien envie à vrai dire. Je n’ai rien fait de mon temps libre aujourd’hui, je m’ennuyais, je suis donc allé un peu en avance devant la salle où nous faisions les ateliers théoriques. Déjà deux personnes en plus de moi attendais. Sur le coup de 8heures Bourh nous ouvra la porte et nous sommes tous entrés pour prendre nos places. Le cours d’aujourd’hui était spécialisé dans le pied. On nous expliqua toutes les techniques ayant un rapport avec le pied. Bourh nous donna en bonus quelques exercices de souplesse pour avoir encore plus de précision, de force, et de vitesse bien sûr. Ce cours n’échappa pas à la règle, toujours autant passionnant. Notre maître nous raconta ses expériences de combats et ses glorieuses victoire. Quel passé, je rêverais d’avoir vécu de tels expériences. L’heure avançait, et nous en venions alors à l’interrogation quotidienne sur le cours. Nous avons eu le droit à des questions plus scientifiques et techniques dans un premier temps, notamment à propose des os, des parties du pied, et dans un second temps des question qui concernaient plus le combat en général, les combo utilisant nos jambes, …etc. J ‘étais tout de même assez content de moi, à chaud, juste après. Nous attendions quelques minutes, tendus, avant l’annonce des résultats. Je me trouvais une nouvelle fois vers la fin. Suspens. Ce fut un B- pour moi, comme la dernière fois, je me devais d’améliorer ça ! Mais j’étais quand même content de pouvoir passer aux cours pratiques de l’après-midi. Nous sommes tous allés manger, finir les restes de la veilles devrais-je dire, plutôt dégoûtant, mais j’avais besoin de forces pour mon cours de pratique ! Je termina mon repas en vitesse avant de rejoindre la chambre où l’on m’avait logé. J’ai passé quelques instant à rien faire, sur mon lit, tournoyer dans le dortoir. Et puis venu enfin le moment d’aller dans le champ dehors et rejoindre les professeurs que nous voulions. Bourh était là, au rendez-vous, au même endroit que la veille. Je suis allé le voir, naturellement. AU programme d’aujourd’hui : entraînement sur la précisions des coups de poing. Il modifia avec plaisir ma manière de frapper, selon lui je n’utilisais pas les bons muscles, c’est vrai que j’ai vu la différence ensuite. Comme exercice il me proposa de fermer les yeux pour qu’il place une cible au hasard et de taper le plus rapidement possible et le plus précisément celle-ci. J’avais du mal au début mais l’habitude est vite venu. Pour achever le cours Bourh m’apprit les points sensibles les plus importants chez l’homme. La nuque, les parties génitales…etc. Passionnant. Je m’enrichissais décidément chaque jour avec un maître comme celui que j’ai ! L’après-midi s’écoula tout comme une minute. L’heure de manger venait. Le repas était plutôt calme, comme la veille. Le coin des « non-motivés » avait grandi j’ai l’impression, une ou deux personnes les avaient rejoint.

Je garde toujours la forme, impatient du lendemain, mais maintenant une bonne nuit de sommeil s’annonce pour une journée de demain on ne peut plus passionnante !

Norbert

[Post n°16]

Arrivé à l'accueil du camp d'entrainement, l'homme qui s'y tient s'exclame :

"Ah! Alors voila notre pauvre aventurier! Avez vous de quoi payer cette fois?

Je lui présente donc mes 50 rubis, qu'il prend.

[Animal perd 50 rubis.]

Et bien! Bienvenue au camp! Tork le maître d'armes m'a beaucoup parlé de toi, j'en attends beacoup! Je ne te réexplique pas les règles, je suis sûr que tu t'en souviens. Allez! Tu commences demain. Ta chambre est là-bas, tu es avec l'autre nouveau, c'est au premier. Bonne nuit!

Je me dirige donc vers la chambre désignée, ou je vois Norbert en train d'écrire sur un bout de papier. Je lui souhaite bonne nuit, et me couche directement, enfin arrivé au bout de ces exténuantes journées. Et puis, il faut se lever tôt le lendemain!

[Post n°17]

Premier jour au camp d'entraînement :

Alors que je dormais comme un loir, un énorme bruit de trompette me réveille brutalement.

"-Aaah! Qu'est-ce que c'est que ça?!, demandai-je à Norbert qui était déja eveillé.

-Ca? C'est le réveil, il est sonné par Lhukhas, le ménestrel", me dit-il calmement.

Reprennant mes esprits, je vois Norbert en train de faire quelques pompes. Je me mets alors à l'imiter, ne pausant que pour lui demander à quelle heure est le petit déjeuner.

"-Maintenent!"répond-t-il joyeusement.

Moi qui le croyait normal, je me retrouve avec un fou de l'entraînement. Ahuri, je le suis vers le réfectoire. Certains des éleves les plus aguerris interpellent Norbert :

"-Eh, le nouveau! Tu t'es trouvé un animal de compagnie? Hur hur hur!"

Alors que j'étais sur le point de leur démontrer l'efficacité au combat de l'"animal de compagnie", Norbert me dit de les ignorer. Je l'écoutai donc puisque j'étais plutôt motivé pour cette première journée d'apprentissage. Nous nous mettons donc à table et mangeons le petit-déjeuner, composé de je-ne-sais quoi, et ayant un goût plutôt repoussant. La torture finie, nous nous dirigeâmes vers la salle des ateliers théoriques.
C'est un homme nommé Bourh qui nous enseigna aujourd'hui des techniques d'esquive. C'était plutôt intéressant mais un peu déjà vu, j'ai trouvé. En effet, rouler sur le côté, n'importe qui peut le faire, même par instinct. Ensuite arriva le premier test écrit, auquel je ne m'attendais pas du tout. Je répondis au mieux aux différentes questions posées, qui me semblaient plutôt simplistes.
Et enfin arrivèrent les résultats.

"-D+?!", m'écriai-je."C'est pas possible!"

Après cette cuisante défaite à l'écrit, je me promis de me surpasser l'après-midi. Nous retournâmes au réfectoire, où nous attendait une bouillie déformée en guise de repas. Puis, l'après-midi arriva. Nous allions à peu près répeter le cours du matin, et je décidai d'y faire très attention cette fois-ci. Aujourd'hui, nous étudiâmes donc la précision au pied. C'était extrèmement compliqué! Je n'aurais jamais pû imaginer su'il fallait calculer ce que l'on faisait en combat...J'esperai ne plus jamais être retenu pour ce cours ennuyeux comme tout. Demain, pensais-je, je me démènerai pour obtenir au moins un C+! Quand le cours fût enfin fini, je me dépéchai de rejoindre Norbert au réfectoire.
Alors que nous mangions, Norbert me désignai sans cesse le coin des "non-motivés", comme il les appelait, ces gens qui avaient l'air, je dois avouer, un peu pathétiques. Contrairement à Norbert, qui, lui, était un passioné! Je pense qu'il doit vénérer Bourh comme un Dieu...Allez! Je vais dormir, à présent, cette chronique continuera demain!

Animal

Troisième jour au camp d’entraînement

Ce matin, mon camarade Animal a enfin trouvé 30 rubis supplémentaires pour accéder au camp. Il s’était installé dans la même chambre que moi et m’avait perturbé dans ma solitude. Ce n’est pas si grave, je suis quand même heureux de voire un visage familier parmi toutes ces brutes. Nous avons pris le petit déjeuner ensemble, à une table à part. Je lui ai raconté tout ce qui m’était déjà arrivé durant les deux jours précédents. Je lui ai évidemment parlé de Bourh, mon maître, mais nous avons aussi bien rigolé à propos des gens présents dans ce camp, le clan des « non-motivé » qui se lèvent le matin en se demandant ce qu’ils font là. Le temps libre passa tout de même plus vite avec de la compagnie, nous avons parlé de nos quêtes respectives et Animal me raconta son combat contre les dealer, comment a-t-il pu gagner 30 rubis pour une quête comme celle là ?! J’étais impressionné et j’ai présenté tout mon respect à mon camarade. L’heure des entraînement théorique arrivait, nous nous sommes séparés. J’ai rejoint Bourh et tous mes collègues de travail. Le cours d’aujourd’hui concernait l’utilisation complète du bars lors des combats. Nous avons appris qu’il n’y avait pas que le point qui servait pour se battre, nous pouvions utiliser aussi le coude ou les épaules, pour un résultat toujours très satisfaisant. Nous eûmes le droit à quelques démonstration de la part de notre maître. Toujours très intéressant. Après quelques heures les interrogations sur le contenu cours sont venues. On nous a posé quelques questions, que je trouvais plutôt simple cette fois-ci, j’étais plutôt fiers de moi à la fin. Quand les résultats sont venus, ils n’ont fait que confirmer mon sentiments d’aujourd’hui, je suis ressorti avec un A-, plutôt satisfaisant quand on sait que la plupart des élèves avaient échoué aujourd’hui ! Au repas de midi j’ai retrouvé Animal et nous avons mangé ensemble, il m’a raconté sa matinée et ses impressions sur le camp, j’ai fait de même. Tout va plus vite à deux. Venait déjà le temps de rejoindre Bourh dans mon atelier pratique quotidien. Il était très en forme aujourd’hui. Cette après-midi avait pour thème, le même que celui abordé ce matin en cours de théorique. J’ai bien travaillé et mon bras n’en pouvait plus à la fin de l’après-midi. J’ai cependant appris pleins de techniques nouvelles, en particulier des enchaînements de coups incluant le coude et d’autre parties du bras. Je me voyais déjà dans un combat en train de briller par ces superbes techniques. Ce fut encore plus passionnant que d’habitude, mais yeux braillaient et pétillaient, j’étais émerveillé devant celui que je considérais dorénavant comme mon exemple à suivre et ma raison d’être. A la fin de la journée tout s’embrouillait dans ma tête, quand je suis rentré pour revoir Animal tout me semblait si bien, la vie était tellement belle. Le repas me parut délicieux et mon entourages tellement sympathique. Les conversations d’Animal n’avaient jamais été aussi intéressantes et tous les aspects négatifs que j ‘avais pu constaté auparavant disparaissaient petite à petit.

Une journée remplie d’émotion, une bonne nuit de sommeil s’impose et je repartirais de plus belle demain !

Norbert

[Post n°18]

Deuxième jour au camp d'entraînement :

Je fus à nouveau réveillé par la trompette de ce satané Lhukhas, fléau des dormeurs et des rêveurs. Je vîs alors Norbert se lever tranquillement et commencer ses exercices matinaux, que je prîs bien soin de ne pas imiter. Lorsqu'il eût fini, nous descendîmes jusqu'au réfectoire pour prendre notre bouillie matinale (qui précèdait bien sûr celle du midi et celle du soir). Je n'entendis aucune remarque envers Norbert ou son animal de compagnie ce matin, et je constatai avec joie que l'entraînement pratique d'hier avait porté ses fruits.

-"Il n'y à pas quelque chose de bon?", demandai-je timidement à la serveuse.

Heureusement que je me souvenais assez bien du cours d'hier, car sinon je me serais pris mon déjeuner dans la figure! Déçu, je rejoignai un Norbert compatissant vers une table solitaire. Après avoir fini, nous nous dirigeâmes vers la salle de cours théoriques, un quart d'heure en avance.
Lorsque Bourh arriva enfin, il n'avait pas l'air tellement dans son assiette. Etait-ce le petit déjeuner qui le déprima ainsi, me demandai-je avec humour.

-"Il a toujours l'air comme ça, le matin?"

Norbert me fit signe de la tête que non. Nous nous assîmes donc à nos tables, et Bourh commença à expliquer de quoi parlait le cours du jour. Il nous enseigna plusieurs techniques de défense, que je trouvais plutôt utile, moi qui suis du genre à attaquer l'ennemi sans penser à parer ses coups. Et enfin arriva l'examen écrit. Cette fois, j'étais préparé, et j'avais très bien absorbé le cours - mieux, en tout cas, que les lèvres de Norbert n'absorbaient sa bave...
Après une demi-heure d'écriture, puis une demi-heure d'attente, les résultats arrivèrent...Je reçus un B. Je n'étais pas tellement déçu, car cette note était meilleure que la dernière, tout en m'encourageant à faire mieux. Les autres élèves échangeait déja leurs scores, et j'étais heureux d'apprendre que Norbert eût une des meilleures, un A! Lorsque toute la commotion fût passée, nous nous dirigeâmes vers le réfectoire pour subir notre bouillie du jour.
Je m'assît avec Norbert qui m'infligea ses désormais habituels sujets de prédilection : le cours du matin, le coin des "non-motivés", et que préoccupait Bourh, je-ne-sais-pas-mais-en-tout-cas-j'espere-qu'il-ira-mieux, etc...Après avoir fini notre soi-disant repas, nous îmes à la rencontre des professeurs pratiques. Je n'entends point par là que Bourh est inutile, bien sûr.
Je fûs surpris de voir Tork, le maître d'armes, ameuter des éleves, et allai le rencontrer, alors que Norbert se dirigea vers un vieil homme a l'air plutôt chétif.

-"Approchez, tout le monde, aujourd'hui, on s'entraîne aux armes! Tiens, Animal, ça va bien? Tu viens suivre le cours?"

Je lui sourîs et répondis que j'étais impatient de voir ce qu'il avait à nous apprendre. Ils nous accompagna vers son chariot, et nous dît à tous de choisir une arme ou deux, n'importe lesquelles. Je choisît une hache et une épée qui m'avaient l'air plus solides que les autres. Lorsque tout le monde eût choisi, nous retournâmes vers Tork.

-"Bien! Tout le monde à une arme? Alors, le but, aujourd'hui, c'est que vous devez tous savoir les manier à la fin de la journée! Tous en ligne!"

Nous nous mîmes tous en ligne, et il commença à nous donner le rythme sur lequel nous devions frapper dans le vide. Je découvrîs rapidement que porter deux armes est bien plus compliqué que d'en n'avoir qu'une seule, puisqu'il fallait être bien préci afin de ne pas faire s'entrechoquer la hache et l'épée. Ce style d'exercices continua pendant une heure, puis, Tork nous rappela tous auprès de lui.

-"Tout le monde à bien mal aux muscles? Très bien! Har har har! Allez, maintenent, je vais vous grouper par deux et vous allez vous battre. Mais attention! Interdiction de toucher l'adversaire! Si vous savez retenir vos coups, vous serez plus puissants lorsqu'ils partiront pour de bon!

Je fûs le dernier à être choisi, et j'eûs donc Tork comme partenaire. Quel entraînement! Tork portait un bouclier et une épée longue, et pendant la dizaine de minutes où nous combattions, je ne pus atteindre son bouclier que trois fois. Il esquivai très bien, et j'attaquai tant bien que mal. Lorsque le cours fût fini, j'eûs réellement mal aux muscles des bras! La lourdeur des armes en était venu à bout. Je n'aurais pas pû soulever une fourchette, et c'était tant mieux vu le repas qui s'annonçai!

-"Animal", m'interpela Tork."Tu peux garder tes armes, si tu veux!"

-"C'est très généreux de votre part", lui dis-je."Merci!"

En état léthargique, je rentrai dans la chambre et me couchai de suite. J'ai dû sauter le repas, mais c'est probablement lui qui m'aurait achevé de toute façon. Les armes à terre, je m'endormis de suite.

Animal

[Norbert gagne 8 XP (3/5 pour le 3em jour et 5/5 pour le quatrième)]
[Animal gagne 7 XP (3/5 pour le premier jour et 4/5 pour le second)]

[Animal ne pourra garder ses armes que dans le camp d'entraînement et devera payer 60 rubis pour les emporter en dehors]

le lendemain, pas de Bourh...

[Post n°19]

Troisième jour au camp d'entraînement :

Le matin arriva enfin, accompagné des hurlements insonores de la trompette matinale de Lhukhas, et de mon propre hurlement bien trop sonore. Ne m'habituerai-je donc jamais à ce réveil ingrat? Je me levai donc, remarquant que quelque chose était différent dans l'atmosphère. C'était Norbert, ce matin-ci, il ne fît pas ses pompes matinales. Il me dit de me dépecher pour aller manger, et je devinai qu'il était impatient - ou inquiet? - de savoir si Bourh était présent aujourd'hui.
Nous arrivâmes donc dans le réfectoire, prîmes un plateau et nous assîmes à une table avec vue sur toute la salle. Alors que je contemplai les avantages du jeun dans des conditions extrêmes, Norbert marmonnait quelque chose. Il était vraiment dingue de son professeur, celui-là! Nous ne vîmes pas Bourh pendant le soi-disant "déjeuner", que j'eût ingurgité malgré les prédictions de mes papilles gustatives.
Nous nous dépechâmes donc d'arriver à la salle de cours théoriques afin de voir si Bourh était venu, mais nous étions en avance et il venait toujours pile à l'heure de toute façon. Je tentai de remonter le moral de Norbert, en vain. Même se moquer des "non-motivés" ne marchait pas. Le cours d'hier avait du le déprimer plus que je ne le pensais. Puis, enfin, arriva le vieil homme qui donna son cours à Norbert, le jour précédent.

-"Nooooooooon....", fit ce dernier discrètement.

Apparement l'homme se nommait Vhiauk, et était professeur au camp de puis plus d'une trentaine d'années. Il nous fît nous assoir et nous torutura pendant deux heures avec sa voix somnolente. De quoi parlait-il? Je ne l'écoutais qu'à peine. Je comprenais enfin l'état de Norbert ce matin. A côté de cet homme, Bourh était l'homme le plus intéressant du monde. Les seuls mots dont je me souvenais étaient "armes", "roule", et "m'avez-vous bien compris, les jeunes?".
Enfin arriva l'habituel test écrit. Les questions me semblaient toutes impossibles, et je répondais souvent au hasard.

Une demi-heure plus tard nous découvrîmes nos résultats. Tous étaient exécrables, même Norbert échoua. La meilleure note était C+, c'est dire!

-"Grands dieux, tout le monde va devoir rester en surplus théorique, on dirait!", dît le vieux professeur.

Un gémissement général se fit entendre dans la pièce.

-"Mais bon,rajouta-t-il,j'imagine que ça ne servira pas à grand chose...et puis, j'ai d'autres cours, cet après midi...donc C+ pour tout le monde!

Un énorme "merci" sortît de la bouche de tous les élèves alors présents. Nous étions libérés de la torpeur générale! Toute la classe se dirigea donc vers le réfectoire, et sur le chemin, je croisai Tork. Norbert s'arrêta avec moi, et nous lui demandîmes s'il savait où était passé Bourh.

-"Ah, celui-là! Il a dû partir faire une quête, hier. Un dragonnet bleu à tuer, je crois. Il devrait être rentré demain soir!"

Soulagés, nous remerciâmes Tork, et allâmes manger. Le traditionnel "sauté de bouillie à la sauce boue" nous attendait, et une fois cette épreuve à la fois physique et psycholgique terminée, je fîs un détour pour aller chercher les armes de notre chambre. Revenu à l'extérieur, je revîs Tork et me dirigeai vers lui pour voir ce qu'il avait à nous apprendre. Aujourd'hui, nous devions apprendre à maîtriser le bouclier, atout essentiel de tout bon défenseur. Je rendîs à Tork la hâche qu'il m'avait prêté, et prît un bouclier à la place.

-"Tout le monde est prêt? Bouclier en main gauche, arme en main droite! Fromez un rang!", annonça Tork.

Nous commencîmes donc des exercices de manipulation, et apprîmes même à attaquer avec le bouclier! Cela me plaisait bien plus que de me cacher lâchement derrière...Puis il nous mît à nouveau par deux, et nous devions faire un exercice où un coup je frappais, et mon partenaire se cachait derrière son bouclier, puis les rôles s'inversaient. Alors que cela devenait quelque peu monotone, Bourh nous cria :

-"Allez tout le monde! Un petit combat pour les dix minutes qu'il nous reste! Mais je ne veux voir AUCUN blessé!"

Les dix minutes passèrent rapidement, mais les combats furent intenses, le bouclier ajoutant un petit côté stratégique à la bataille. Puis sonna la cloche de fin de journée, et nous posâmes les armes. Tork me rendît la hâche, me disant d'y faire attention jusqu'à la fin de la semaine.
Je la reposai donc dans ma chambre, avec mon épée, avant d'aller finir les restes de bouillie d'il y a trois ans. Norbert trépidait d'excitation aux exploits qu'allait lui raconter Bourh à son retour. Après cela, nous âllames nous coucher pour acquérir un peu de repos bien mérité.

Animal

[je cite l'Admin: [Norbert gagne 5 XP (1/5 pour le 3em jour et 5/5 pour le quatrième)], 5+1=6 non?]

[Post n°20]

Quatrième jour au camp d'entraînement :

Le matin de mon quatrième jour, je me réveillai sans trop de problèmes. Même l'affreuse trompette de Lhukhas ne put gâcher ma bonne humeur. Pourquoi étais-je de bonne humeur? Moi-même je ne le savais pas. Je fis même des pompes avec Norbert, ce matin, c'est dire!
Nous descendîmes vers la salle de repas afin de subir l'habituelle bouillie céréalière, mais quelque chose qui tenait du miracle arriva. Alors que nous faisions la queue pour prendre nos plats, la serveuse déposa un gâteau sur notre plateau. Un gâteau! C'était le plus beau jour de ma vie.

-"Qu'est-ce qui ne va pas?", demandai-je à la matronne.

-"Le chef est malade, il a été remplacé...", répondit-elle pathétiquement.

Alors que Norbert et moi nous assîmes à notre table habituelle, notre coeu se remplissait de joie. Quelles autres bonnes surprises allaient remplir la matinée? Nous dégustâmes lentement notre plat, certains que ce plaisir serait ephemère. Même le coin des léthargiques "non-motivés" avait l'air plus gai, ce jour-ci.
Nous nous dirigeâmes donc vers la salle de cours théoriques, pour découvrir l'execption qui confirmait la règle : Bourh nétait pas rentré, et l'autre Viaukh était encore là. Un autre cours théorique, tout aussi ennuyant que le dernier, mais cette fois-ci je fis un peu plus attention au cours pour être sûr de ne pas rester dans cette salle l'après -midi aussi.
Le test arriva, je l'ai trouvé plutôt compliqué compte-tenu du fait que je n'ai quasiment rien compris à la voix monotone du vieux professeur. puis, une demi-heure plus tard, je reçus la note de C+. Ouf! C'était assez pour divertir l'autre moitié de ma journée.
Nous retournâmes ensuite au réfectoire, et nous fût servi un steak. Un steak! J'aurais pu pleurer. Norbert aussi avait l'air très content, malgré l'absence de son bien-aimé Bourh. Alors que nous mangions, nous décidâmes d'aller tous les deux à l'arène aujourd'hui, pour tester nos progrès. Je savais que ceux de Norbert seraient plus flagrants que les miens, mais je prîs mon courage à deux mains. Ainsi que les armes que Tork m'avait prêté bien sûr. Je me rendîs dans ma chambre pour les prendre sur le chemin de l'arène, mais elle n'étaient pas là! Horrifié, je courrus vers l'endroit où je savais que Tork attendait pour lui dire.

-"Je suis désolé, Animal, mais si tu ne les trouve pas avant la fin de la semaine, tu devras payer 60 rubis!" , me dit-il.

Cette belle journée s'annonçait désormais très maussade. Je décidai néanmoins d'aller à l'arène, pour me défouler de ma colère face à la perte de mes armes - et de la confiance de Tork. Arrivé devant l'entrée, je donnai mon nom à un grand homme avec des dreadlocks portant un formulaire. Apparemment, la personne avec qui l'on se battait était choisie au hasard. A deux heures, les premiers combats commencèrent. Je ne pus voir mon adversaire avant la confrontation.
Puis, c'était mon tour. Un cri d'étonnement s'échappa de ma gorge :

-"Mais! Ce sont mes armes!!!"

En effet, mon adveraire, un gamin maigrelet avec des cheveux rasés portaient des armes que je reconnaissais très clairement comme celles que Tork m'avait prêté.

-"Ca m'étonnerait!", répondit-t-il d'un ton hautain.

-"Alors tu m'as volé ces armes, c'est ça? Ok, je mets une condition à ce combat : si je gagne, je pourrai récupérer les armes. Si tu gagnes, je te les achètes à la fin de la semaine. Et de toutes façons, moi, je n'ai pas besoin d'armes pour te battre...", lui dis-je.

A ces paroles, il avait l'air plutôt déconcerté. Puis, il jeta les armes à terre.

-"Hah! Et bah, moi non plus! Allez, je t'attends!"

C'était amusant de voir à quel point la ruse pouvait marcher sur des êtres aussi stupides. Avec unsourire, je me lançai à pleines griffes sur lui. C'est ce moment-ci qu'il choisit pour rouler sur le côté. Un vrai lapin, ce type. On aurait dit qu'il ne savait que fuir. Ici, j'étais le chat et lui la souris. Après quelques instants passés à lui courrir après, je lui dit :

-"Pas mal! Mais fini de jouer. On passe à la vitesse supérieure..."

Sur ce, je sautai brutalement sur lui pour le frapper d'un coup au visage qui aurait sonné un éléphant. Il tomba à terre comme un rocher sur du métal. Je vérifiai qu'il nétait pas mort, et reprîs les armes du sol avant de regagner la salle d'attente.
Mon prochain combat s'annonçait bien plus difficile que le dernier. Un homme plus grand que moi s'approchait sur le sable, un barbe de plusieurs mois couvrant son visage. Il maniait deux hâches avec une grande dextérité, et après dix minutes de combat acharné, sa victoire s'annonçait très proche. Mais j'étais tenace, et réussit à lui porter un dernier coup à la jambe avant qu'il ne me mette à terre.
Approchant donc la fin de cette journée bien remplie, nous nous dirigeâmes une derniere fois vers la cantine pour avoir cette fois-ci droit à - cerise sur le gâteau - de la soupe. Euphoriques, nous îmes nous coucher pour gagner un peu de repos bien mérité.

Animal

Sixième jour au camp d’entraînement.

Aujourd’hui, c’est le dernier jour dans ce camp d’entraînement sans mon maître Bourh. Dès le matin je me voyais déjà me lendemain entrain de parler combat et quête avec lui. Mais je devais tout de même apprécier la journée qui allait venir. Je me suis remis à faire des pompes ce matin. Même Animal les faisaient avec moi, quelque chose n’allait donc pas chez lui ? Mais la plus grosse surprise de la journée était quand nous sommes descendu au réfectoire pour notre petit déjeuner. La serveuse ne faisait pas la tête cette fois-ci, non, elle posait fièrement des gâteau sur chacun de nos plateaux en bois. UN GATEAU, mais quelle mouche les avaient piqué ?! Animal demanda à la serveuse, le chez n’était visiblement pas là aujourd’hui. Quel bonheur, de quoi me remonter le moral jusqu’à demain. Tout le monde dégustait donc son mets avec grande précaution, ne pas en gaspiller une miette. Venait ensuite le cours de théorique du matin. Bien sûr, Bourh n’était pas du rendez-vous. Mais nous nous sommes tout de même décidé à écouter le cours aujourd’hui, un minimum pour assurer le passage au pratique, l’après-midi. Ce ne fut pas passionnant une seconde mais nous resistâmes à l’ennuie qui nous rongeait pourtant de plus en plus au cours de la matinée. Quand le test est arrivé je me suis bien concentré pour assurer une note correct. Le professeur annonça C+ pour moi. C’est juste, mais ça passe, c’est l’essentiel, et puis Animal ne m’a pas battu, je m’en sors bien. Au repas ce fut une nouvelle fois la grosse surprise. On nous a servi de la viande ! Pouvoir enfin avoir un repas correct ici, ce fut inimaginable avec le chef précédent. Encore une consolation pour tenir jusqu’au soir. Nous avons décidé d’aller à l’arène l’après-midi, Animal et moi. Nous nous sommes inscris sur les listes et nous avons attendu nos partenaires. Il y avait du monde aujourd’hui, j’ai pu faire qu’un seul combat. C’était une jeune femme, qui se battait aux poings comme moi. Après une bonne demie heure de combat acharné j’ai finalement gagné le combat, mais de rien. Je commençais à me faire aux combats. C’était pas mal, presque aussi bien que dans mes rêves. Le soir, pendant le dîner qui se composait d’une soupe, j’ai discuté un peu avec mon cher et tendre Animal, qui me raconta sa journée mouvementée.

Finalement la journée n’était pas si mauvaise que ça, mais demain pour mon dernier jour au quand, Bourh sera de retour !


Norbert.

Septième et dernier jour au camp d’entraînement.

Aujourd’hui, c’est mon dernier jour au camp d’entraînement d’Atup. Je me suis réveillé très tôt, plein de motivation, j’allais pour de bon revoir mon bon Bourh et nous allions bien sûr parler de ses quêtes et puis aussi parler technique. J’étais impatient de le revoir. Je suis descendu au réfectoire sans même saluer Animal comme je le fais habituellement, et sans l’attendre. J’étais tout excité ! Cependant le chef était revenu pour le petit déjeuner de ce matin, peu importe, ce qui comptait c’était que mon maître soit de nouveau présent. Je suis resté tout seul pour manger, pour une fois j’étais le premier à avoir fini. Je suis remonté dans ma chambre lorsqu’Animal est descendu manger, tout étonné de me voir dans un état pareil. J’ai pris mes affaires pour le cours théorique et je me suis tout de suite dirigé en direction de la salle. J’ai attendu pas mal de temps, j’ai vu défilé pas mal de gens pour qui aussi aujourd’hui était le dernier jour au camp. Certains étaient fou de joie, d’autre un peu plus triste, je me trouvais entre les deux. Triste de partir d’ici, et joyeux de retrouver vieux Bourh. L’heure avançait. C’est environ 3 minutes avant le début précis du cours, que le vieil homme des jours précédents arriva. Mais pourquoi ? Il nous a annoncé, triste, la mort de Bourh. Il n’avait pas survécu face à une troupe de bandits qui lui avaient tendu une embuscade. J’ai alors éclaté en sanglot. Tout le monde était bien triste, mais pas autant que moi, c’était humainement impossible. Pourquoi l’on-t-il tué ? Je n’en croyais pas mes oreilles. J’ai passé tout le cours ma tête enfouie dans mes bras croisés, tremblants. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, et malgré les efforts d’Animal a essayé de me réconforté, rien ni personne ne pouvait remplacer mon bon vieux Bourh. Le repas se passa dans un silence de mort. Le directeur de l’établissement exigea une minute de silence en l’honneur du défunt. Je n’avais pas très faim, même pas du tout, mon repas resta intact. L’après-midi, nous sommes allé avec Animal, comme la veille, dans l’arène de combat, pas très motivé, mais je devais reporter ma rage quelque part. Mon premier adversaire me faisait bizarrement pensé à un de ces bandits qui nous lances des embuscades et nous tues. Cela m’énerva. J’ai perdu le contrôle de moi même et ai foncé sur lui sans réfléchir. Un des gardes dans l’arène m’arrêta alors que je m’apprêtais à achever le bandit. C’est lorsque j’ai repris mes esprits que je me suis rendu compte de la gravité de mon acte. On me priva d’un combat supplémentaire pour toute l’après-midi. Je me suis reposé dans une salle, seul avec un garde. En fin d’après midi, après le repas plus précisément, il était temps de partir. J’ai connu beaucoup d’émotions durant cette semaine, et j’ai enfin appris ce qu’était un combat, même si je ne suis encore qu’un simple débutant.

J'ai remercié tout le monde, et je me voilà parti pour de nouvelles quêtes...

Norbert.