[Le_Korrigan] Sur les pas d'un voleur, Tome 2

[post 16]
Le Korrigan arriva enfin à Bolmun, grande ville active et bruyante. Il était parti de la forêt de Bolurüh, sa nouvelle idée en tête, capturer Homat, et pourquoi pas se faire soigner, tant qu'il y était. Il avait pris un itinéraire légèrement plus long, pour aucune raison apparente, si ce n'est que revisiter le premier sous-sol qu'il à tant parcouru, en courant. Il était passé par Canih, cité réputée pour ses forgerons, et s'était arrêté à une taverne pour se reposer et dans la filée répondre à une énigme posée par un vieux saoul. Comme d'habitude il avait subsisté grâce aux rubis que ses spectateurs lui ont donné, dépensant toute la somme qu'il avait reçue pour se nourrir. Le Korrigan, alors affamé, avait même vendu une branche à un aveugle, clamant qu'il s'agissait d'une lance. Mais il avait cependant une petite réserve de rubis qu'il avait trouvé sur les cadavres des marchands et la récompense du vieil homme poseur d'énigmes: une centaine de rubis emplissait sa bourse en cuir.
Bref, le voici enfin à Bolmun, et il vient juste de raconter ses aventures à un groupe d'adolescents inintéressés. Il décide de se trouver un médecin pour commencer, ne voulant pas risquer de se faire blesser d'avantage sans sa chasse au truand. Le Korrigan erre dans les rues pleines de vie, des hommes au travail, des femmes pourchassant des enfants voleurs, des querelles de chiens, des dialogues de sourds entre marchands entêtés, des accidents de chariots, etc... Il se rend compte que malgré sa multitude de connaissances répartie un peu partout, il ne connaissait aucun médecin, ou personne susceptible de le soigner, à Bolmun.
[Le Korrigan n'a pas fini d'écrire son post]

[suite du post 16]
En marchant dans les ruelles parmi la foule pressée, le Korrigan repère une pancarte en bois peinte en blanc, sur laquelle est inscrit "Au bon médoc'". Il se dirige vers l'enseigne, qui est attachée à une vielle habitation qui parait écrasée par deux grandes auberges rivales. Le médecin, avec les bagarres de tavernes à proximité, ne manque surement pas de clients... Le Korrigan frappe à la porte de sa main au doigt manquant et rentre sans plus attendre. Il se retrouve dans un petit hall vide, mis à part quelques décorations de mauvais goût et un tapis souillé sur le parquet en bois sombre. Une porte, situé au bout de l'entrée s'ouvre, et un homme, portant un habit garni de poches remplies d'ustensiles métalliques divers, vient à son encontre, légèrement surpris par l'allure du ménestrel.
-Holà, Señor!
Super, un étranger. Le Korrigan remarque qu'il s'agit en fait d'un modeste ohir, qui visiblement trouvé un destin dans le soin. Bizarre.
-Bonjour monsieur le médecin, vos tableaux sont hideux.
-Vous désirez oune traitement?
Face à cette remarque, le Korrigan se rend compte qu'il se sent forme, dans des conditions idéales, physiques bien sûr, pas morales.
-Et bien non, je ne veux pas d'OUNE traitement.
Il n'aime pas les médecins, après tout, ce sont eux qui l'ont capturé, torturé, étudié...
-Au fait, je suis à la recherche d'un malfaisant du nom de Homat, qui ferait sa besogne dans cette ville.

[post 17]
-Non, ça ira!
Le Korrigan quitte la maison, et entre dans une des deux auberges à côté pour réfléchir à son plan. La salle est plutot grande, une dizaine de tables réparties sur le sol en pierre. Au fond de la salle se trouve un large comptoir en bois massif, derrière lequel s'activent quelques servantes débordés de vaisselle. Les tables récament nétoyés ne sont qu'à moitié occupées par quelques groupes qui partagent discrètement des discussions autour d'un ragout. Le Korrigan décide de se diriger vers le comptoir habité par quelques habitués recourbés sur leurs choppes vides. Le tavernier, occupé à nettoyer des verres, lève la tête, l'air de demmander ce qu'il voulait à boire. Le ménestrel lui fait comprendre qu'il désire lui parler lorsqu'il aura fini. Il en profite pour regarder autour de lui même à nouveau. Là-bas une estrade sur laquelle doivent se produire des artistes, là un escalier qui monte vers les chambres au premier étage.Il constate que l'auberge se remplit peu à peu, mais l'aubergiste se rend en face de lui. C'est un homme dans ses quarantaines, de blancs cheveux broussailleux lui arrivant aux épaules, ainsi qu'une moustache dissimulant sa bouche. Sa carrure est plutôt impressionnante, un corps robuste malgré son ventre à bière vêtu d'un tablier marron taché de vin. L'homme lui adresse la parole, envoyant des poustillons:
-Vous désirez?
-Des renseignements, je cherche un malfaisant du nom de Homat, dont j'ai vu l'annonce collée sur votre auberge.
-Ah oui, ce salopard de voleur, quelle canaille!
-Oui, vous savez ou je pourrais le trouver? Peut être fréquente t'il des endroits particuliers?

[post 18]
Bon, le Korrigan allait devoir se débrouiller seul, sans informations. Mais il sait que Homat à la fâcheuse tendance de voler ses rubis aux riches. Il quitte l'auberge, et se met donc à nouveau à errer dans la ville, pendant quelques heures, marchant paisiblement, observant la vie autour de lui. Il se retrouve au bout de quelques heures dans un quartier plus aisé que le reste, les rues y sont pavées, les maisons propres. Mais cela n'empêche pas une foule énorme de fréquenter les lieux. Les personnes vont toutes dans des directions opposées, disparaissant dans la monde, réapparaissant de temps en temps dans la vue du Korrigan. Comment peut il faire pour trouver un voleur ici, c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Il improvise à nouveau, apercevant une estrade devant une habitation à la façade de marbre . Il est grand temps de s'exprimer. Le ménestrel saisit son luth, et se place en hauteur sur l'estrade. Quelle chanson? Il s'adapte à sa foule, et plutôt que choisir une chanson pour Ohir, il se lance dans une ballade pleine de technique et dont les paroles sont regorgées d'humour fin. Les cordes de son luth se fond peu à peu entendre, et les gens se rassemblent autour de lui, intéressés. C'est alors qu'il se met à chanter des paroles qui snobe un simple paysan Ohir confronté à un savant philosophe Sajir. Comme il avait prévu, les riches gens apprécient et sont vite captivés, baissant leur garde sur leurs bourses et bijoux. Les doigts du Korrigan jouent tous seuls, guidés par eux mêmes, ce qui lui laisse surveiller la foule en permanence, à l'affût du moindre mouvement suspect. Il aperçoit au loin une patrouille de soldats approcher sa position, lui adressant la parole. Lorsqu'ils se rapprochent ils se rendent compte qu'il n'a visiblement pas le droit de se produire ainsi. Le Korrigan insolent, révolté par ce manque de liberté continue à jouer, il n'a pas encore aperçu son voleur. Soudain, la bourse d'une femme placée devant lui disparaît, et les gens s'écartent, laissant la place au mécréant. Le Korrigan finit sa ballade en hâte, faisant un signe de compréhension aux gardes, et traque le voleur, dont il n'aperçoit que les souliers de cuir. De temps en temps. Les chaussures disparaissent soudainement, effaré, le Korrigan guette autour de lui, et voit un petit homme emprunter une ruelle inoccupée à sa gauche, qu'il emprunte de même. Le sournois disparaît à nouveau, dans un entrepôt situé derrière l'échoppe d'un menuisier de luxe. Guettant entre les caisses de clous et les stocks de bois, le Korrigan n'aperçoit rien. Ca y est, il est de nouveau victime de son adrénaline, bien qu'il soit au courrant qu'il y risquerait beaucoup s'il entrait dans cet entrepôt ou un embuscade serait propice....

[Post 19]
Rien ne se passe. La patience déjà limitée du Korrigan se brise, et il s'aventure dans l'entrepôt. Il essaye néanmoins de se contenir, faisant des pas les plus silencieux possibles. A chaque fois qu'il dépasse une caisse, il sent son coeur battre plus fort encore: le voleur pourrait lui tomber à tout moment, le prenant par surprise. Le Korrigan continue malgré la tension qui augmente en lui, sursautant aux sons de ses propres pas. Il a pratiquement parcouru toute la longueur de l'entrepôt quand soudain il entend un léger bruit qui n'est pas le sien. Le stress accumulé le fait réagir d'une manière si violente qu'il libère son énergie, produisant une incantation hasardeuse. En un quart de seconde, avant que son sort prenne effet, il aperçoit en se tournant le voleur bondir vers lui, lui assenant un vicieux coup de poing serti d'un gant métalliqu dans son torse. Arrivant au sol à deux mettre deux là, face à son ravisseur, l'incantation aléatoire du Korrigan prend forme, produisant un...

[TAN TAN TAN, que se passe t-il?]

Il te bondit dessus et au moment précis où tu t'attends à recevoir une vive douleur dans la poitrine, ton adversaire s'élève au desses de toi, des spasmes t'agittent, tu danses sans même t'en rendre compte! tu danses et danses!!! la sambaaaaa!!!!! le voleur s'élève haut dans les airs et retombe brutalement à un mètre de toi. alors que tu vas pour cesser ta danse, tes propres pieds semblent s'élever vers les cieux... les roches plutot... dans une étrange sensation que tu connais bien, le sort s'est retourné contre toi!

[voleur perd 2 PV = 8 PV
Le korrigan est suspendu par les pieds pour 2 posts]

[Post 20]
Le Korrigan ne peut s'empêcher de râler, même la tête en bas. Il aperçoit pour la énième fois le monde tourné à l'envers, ce qui a le don de le faire sourire même dans les situations dramatiques. Pensant à cela le Korrigan lève la tête, ou la baisse (ça dépend du référentiel). Il grince des dents en voyant à un mètre sous lui le voleur s'agiter essayant de l'atteindre. Il lui fallait un projectile. Son luth? certainement pas, il risque de le casser. Il est sur le point de lui jeter sa bourse pleine de rubis lorsqu'il se rend compte qu'il s'agit d'une mauvaise idée... Il lui fallait vraiment un lance pierre, bien trop de fois il s'était retrouvé dans cette situation embarrassante. Il essaye de se dégager vainement, en voyant le voleur déplacer une caisse dans le but de l'attraper. En voyant cela le Korrigan se met à bouger dans tous les sens, envoyant ses poings partout.

Le voleur pose un long couteau sur la gorge du korrigan et murmure:

-salut le monstre, on s'est cru capable d'attraper Homat? le Homat!?! Ca fait des années que personne ne m'a jamais soupçonné, moi l'adjoint du maire de cette foutu ville!
J'hésite entre t'égorger ou te garder en vie... ton talent de musicien pourrait m'être utile, comme tu l'as vu. qu'en dis-tu?

[post21]
Homat exerce une pression conséquente sur la gorge du Korrigan de son long couteau tranchant, ce qui à l'effet de rendre ce dernier fort docile....
-Maintenant que vous le dites, on peut faire une superbe équipe!
-Effectivement, vous captivez la foule, je les décharge de leurs possessions...
-Comme vous l'avez vu, je dispose aussi d'une magie... dévastatrice. Mais dites moi, qu'est ce qui me ferrait travailler pour vous lorsque vous n'auriez plus votre lame à ma gorge?
-trente pour-cent.
-Cinquante!
Plus de pression de la part du couteau.
-Trente...
-Parfait, on commence?
L'étreinte qui tenait le Korrigan dans cette fâcheuse position le libère, et celui-ci tombe lourdement au sol. Il n'eut pas le temps de faire un mouvement que la lame froide se trouvait déjà sur sa nuque, prête à disposer de sa vie.

[Post 22]
Le Korrigan se promène dans les rues, une idée en tête. Homat l'avait relâché après leur fâcheuse discussion, lui assurant qu'il le contacterait par la suite. Le voici dans une situation bien délicate, associé à un voleur, qui est adjoint au maire de Bolmun, et pourrait l'emprisonner sur demande! Le ménestrel n'a guère l'intention de coopérer longtemps, il faut juste qu'il trouve un plan pour le coincer, ce qui risque d'être ardu... Il y songe en marchandtparmi la foule de ces rues commerçantes, mais aperçoit une boutique qui a l'air vendre ce qu'il cherche. Il n'y a pas d'enseigne, juste un marchand, posté devant sa porte. Il expose quelques armes et armures devant son échoppe, mais le reste doit se trouver à l'intérieur. Il s'approche et le commerçant lui souhaite la bienvenue. Il rentre dans la boutique, pleine d'armes de tous genres. Des épées de toute taille, des haches, des marteaux, des rapières, des armures pour tout gabarit, allant du cuir aux armures complètes de plates. Bien qu'il frissonne à la vue de toutes ses armes démesurés, le Korrigan est fasciné par l'ingéniosité des forgerons. Ainsi voit il des rapières dont les bouts légèrement incurvés sont idéals pour causer une hémorragie en sectionnant une artère, ou encore une arme dont il ne connaissait pas le nom composée d'un manche qui se finissait par une boule d'acier hérissée de pointes acérées.
-Un Morning Star, mais je crains que vous n'ayez pas le gabarit pour manier une telle arme. Cherchez vous une arme en particulier?
-Oui en effet, je cherche des armes de combat à distance, vous n'en avez pas?
Le marchand répond que non, et que c'est son frère qui en vend, dans le magasin d'en face. Le Korrigan le remercie et quitte l'échoppe, allant en face.
La boutique parait presque symétrique à l'autre, un marchand, jumeau du premier, se tient devant la porte, autour de laquelle sont présentés des arcs de tailles différentes.A l'intérieur, il découvre une panoplie d'armes: des arcs longs, courts, des arbalètes légères et lourdes, ainsi qu'une arbalète à une main pouvant tirer deux coups. Au fond, il y a une imposante arme, entre une arbalète et une baliste, qui est dotée d'un bipied.
-Une baliste portative, enfin, pour les forts... rajoute le commerçant en souriant.
Le Korrigan se dirige vers un endroit ou sont disposées des frondes et des lance-pierres. Voilà ce qu'il cherchait. Il s'intéresse un moment sur les frondes mais il trouve ses armes trop lentes par rapport à un lance pierre. Le commerçant vient l'informer:
-Pour les lance-pierres, je propose trois qualités, elles sont toutes aussi maniables, c'est à dire que vous aurez le temps de tirer deux coups quand un arc en tire un, et quatre fois plus vite qu'une arbalète. (Soit deux fois par Post?) C'est l'avantage des lance-pierres. J'en ai un à 25 rubis, basique, un à 60, et un à 110. Sachant que la puissance et la robustesse varie selon le prix. Ce sont des armes de qualité qui dépasseront le lance-pierre fait maison.
Le Korrigan est intéressé par le plus cher, ne voulant pas être trahi par la robustesse de son arme. Il décide d'aller faire une séance avec Homat pour gagner assez de rubis pour se payer son lance-pierre.

[Post 23]
Le Korrigan se lève au petit matin. Il avait passé la nuit dehors, après s'être nourri sur un étalage de fruits renversé, dont les gens ne voulaient plus y toucher. La nuit avait été plutôt mouvementé, il fût forcé par deux fois de changer de cachette. Le première fois, il n'avait pas eu le temps de fermer les yeux qu'une patrouille de gardes de la ville étaient venus lui dire de partir. Alors qu'il s'était réfugié dans une ruelle déserte, et il fût encore une fois embêté par un vagabond mendiant, qui par ailleurs sentait le chien. Après lui avoir donné deux rubis, le Korrigan changea d'emplacement, pour enfin trouver un sommeil tranquille. Le Korrigan, secoué par un inconnu, se lève petit à petit, et après s'être frotté les yeux, reconnais Homat, dissimulé sous la même cape marron qu'il portait lors de leur première encontre.
-Alors, prêt pour travailler?
/
Ô gare, messieux, Ô gare mesdames
Le Korrigan fait sonner son luth, en contemplant la foule du quartier bourgeois.
Je vais vous conter, de ce beaux jour que les dieux nous ont accordé, l'histoire de Jean Tasse!


Dans une misérable famille composée de roturiers, de fermiers
Jean Tasse naquit dans le milieu le plus pauvre que l'on puisse imaginer
Dans un hameau méconnu de Canih, il y vécu son enfance
Bercé par les désirs de richesse et de plaisance!

Arrivé à l'âge adulte, il avait passé ses jours, ses années
A maîtriser la moindre technique du maniement de l'épée
Ainsi se croyait il apte de conquérir les quatre sous-sols
Ainsi il quitta sa famille alcoolique et agricole.

Echappant aux créatures les plus dangereuses
Il parvint au sous sol habité de populations ohirs
Dont la résistance était ma foi bien douteuse
Et Jean Tasse parvint même à en asservir.

Avec armée de tels abrutis en armure, il conquit
Amassant les richesses avec qui personne il partagea
Et décida de bâtir un coffre fort si large dont il était le Roi
Qu'il y rangea si bien ses tonnes de rubis!

Un jour alors qu'il était au repos
Il alla visiter son vaste entrepôt
En ouvrant la porte il s'y déversèrent les rubis
Qui l'engloutirent, et il mourut d'asphyxie !

La morale de cette légende, mes amis
Vous n'avez qu'à la trouver, pensez y!

Le Korrigan contemple la foule de riches bourgeois avec un sourire grimaçant, les voyant ainsi perturbés par les paroles de sa chanson. Au moins, il les avait débarrassé de leurs richesses si dangereuses...

[post 23 suite]
Le Korrigan se tient toujours sur son estrade, indécis. La foule se disperse peu à peu, laissant sur place quelques admirateurs qui en demandent encore, l'encourageant à entamer une nouvelle chanson. Il aperçoit Homat se faufiler dans la foule, profitant du départ en bousculade pour détrousser quelques personnes de plus. Le ménestrel avait vu les agiles mains saisir les bourses des spectateurs inconscients lorsqu'il jouait, pour disparaitre parmi les gens amassées devant l'estrade. Une patrouille de soldats était même passée juste à côté, cette fois ci n'arrêtant pas le spectacle: Homat devait y être pour quelque chose. Le scénario s'était déroulé sans encombres, personne ne s'était rendu compte du voleur, qui filtrait les rangs de long en large. Le Korrigan sauta de l'estrade, passant son luth sur le dos, et se dirige vers l'endroit ou il a cru voir Homat disparaître. Il dépasse un trio d'aristocrates, offensés par sa chanson, et entre dans la ruelle obscure, prêtant attention à ce que personne ne le voit.

Après un rapide bilan, il t'annonce que vous faites maintenant officiellement équipe... Une rumeur court comme quoi Homat se ferait aider par une étrange créature... Biensure, c'est lui qui a lancé la rumeur pour que tu ne sois pas tenté de le balancer aux autorités...

[post 24]
Le Korrigan entre dans la boutique d'armes qu'il avait visitée le jour d'avant. Cette rumeur qui circule, elle est vraie! Il s'agit de lui même, la créature étrange qui l'aide! Toujours le même étallage impressionant d'armes de combat à distance. Il se dirige au fond du magasin, et choisis son lance-pierre, l'inspecte, et se dirige vers le marchand, un sourrire aux lèvres. Il lui verse les 110 rubis dans ses mains, et part en lui remerciant. Le ménestrel ramasse ensuite quelques galets et les dépose dans sa poche, le voici armé.

Enfin, il avait quelque chose d'autre en tête. Il se dirige vers une caserne situé non loin de là. Il y trouve, comme dans la dernière caserne dans laquelle est entré, un homme chargé de l'intendance, qui l'interpele.
-Bonjour, que voulez-vous?
-Et bien, j'ai les moyens de vous aider à mettre la main sur le célèbre Homat, que vous devez connaître.
-Ah oui, ce scélérat, mais dites moi comment pourriez vous nous aider.
Le Korrigan lui explique son plan, qui consiste à prendre Homat en flagrant délit, vu qu'autrement il pourrait faire emprisonner le Korrigan avant que quoi que ce soit se passe. Mais le Korrigan fait attention à ne pas donner d'informations sur la véritable identité de Homat, pour ne pas être pris pour un fou. Le Korrigan allait jouer dans la rue, encore une fois, et Homat allait en profiter pour détrousser l'audience. Seulement quelques soldats déguisés en civil, dont un qui pourrait avoir une bourse pleine, simulant l'inconscient, et les autres le surveillant discrètement pour saisir Homat alors qu'il vole ce dernier.
-Ca me semble faisable, mais comment êtes vous sûr que Homat viendra lorsque vous jouerais?
Point sensible, Le Korrigan ne veut pas parler de sa relation avec le voleur, car le soldat pourrait lui en demander plus.
-Lorsque j'ai joué, l'autre jour, j'ai remarqué qu'une paire de mains agiles volaient des bourses des gens, mais je les aies ensuite perdues de vue. Je suis persuadé que ce soit Homat, mais si ce n'est pas le cas, cela fera toujours un voleur de moins!

-hum... bien, j'avertis une unité de gardes. ils vous suiveront où que vous vous rendez... j'espère que vous dites vrais.

il te regarde avec un regard plein de soupçons.

[Post 25]
Le Korrigan s’avance parmi la foule, accompagné de quelques soldats en civil qui faisaient mine de ne pas le connaître. Il avait contacté Homat, lui prévenant qu’il allait jouer à nouveau le soir même, avant que les gens ne rentrent chez eux. Il y avait toujours autant d’activité, et de monde. Un soldat, plutôt sceptique, lui demande discrètement :
-Et si l’on ne le voit pas ?
Le Korrigan lui montre son lance-pierre.
-Je vous le désignerai.

Le ménestrel monte sur l’estrade, appelant la foule de gestes exagérés et d’accords de luth. Assez rapidement une foule se forme autour de lui. Il voit l’ombre de Homat qui s’y intègre furtivement. Celui-ci lui fait un clin-d’œil, un sourire aux lèvres, il ne se doute de rien, confiant de la protection que lui apporte son statut. Devrait-il le désigner maintenant ? Non, les soldats ne le croiront pas. Il reconnait l’homme-victime, qui s’installe au premier rang. La foule l’encourage à jouer, ça y est, il est temps de passer à l’action !
- Oyez, Oh yes, Mesdames, Messieurs ; c’est peut être la première fois que vous me voyez ici, mais sachez que je reviendrai vous raconter des aventures de grands héros célèbres. Mais avez-vous entendu parler du Quatrième sous-sol, il n’y a guère de Héros là-bas.
Y parait que là bas il n’y a que des Rats
Des chiens des voleurs et des malfrats.
Y parait que les gens ont la peau translucide
Résistante comme de l’acier mais limpide
Y parait que le sang qui coule dans leurs veines
Est noir, et qu’ils ont la plus mauvaise hygiène
Mais Hey !
Le Korrigan profite d’un passage au luth pour observer la foule. Il discerne Homat, qui dans son ratissage, se rapproche de la cible.
Tout cela est-il vrai ? Sont ils aussi Infâmes que ça ?
Le Purification, c’est pour ceux qui y croient.
Mais cette ouverture sur un autre sous sol,
Est une occasion, mes frères, d’y faire une escapade.
Est-ce si profitable d’y faire une croisade ?
Y parait qu’en plus on y trouve de la profiterole !
Des rires de la part du public, mais le Korrigan n’a pas le temps de les apprécier.

Les gardes l'ont trouvé sans ton aide. Alors qu'il plonge la main sur la bourse de la victime, il se fait saisir par les deux bras. Les gardes ne prennent pas le temps de l'observer ni rien, ils le désarment, balancent sa puissante dague par terre et te crient de les suivre. Ce que tu fais sans oublier de ramasser la dague.

Voila plusieurs minutes que tu attends dans une salle d'où tu ne peux partir lorsqu'un vieil homme vient vers toi.

-êtes vous le complice dont on parle?

[Post 26]
Ne se sentant pas menacé par le viel homme, le Korrigan décide de laisser sa nouvelle dague en place et d'être franc avec son interloquteur.
-Oui, j'ai colaboré dans le but de le livrer aux autorités. A la base je pensais que ca allait être facile, simplement j'ai ensuite apris son statut. Je l'ai rencontré après avoir joué dans la rue dans le but de le surprendre en train de voler. après une brève poursuite, il m'a forcé de lui servir d'"appat". Mais cela m'a permis au contraire de le pièger. Néanmoins il m'a donné une part de ses bénéfices, vingt-cinq rubis pour être précis. C'est grâce à moi que les gardes l'ont attrapé, en distrayant le foule il pouvait passer inaperçu pour leur voler à la tire. C'était notre stratégie.
Il observe le vieil homme. Ses yeux verts perçants et son expression traduisent sa réflexion, au bout d'un moment, le viel mais impressionant homme lui répond: