[Le_Korrigan]Sur les pas d'un voleur, Tome 1

[post 1]
Le Korrigan était resté là, au bord du chemin reliant Canih et Bolmun, et avait attendu plusieures heures avant de voir un groupe de voyageurs traverser l'immense forêt. Ils ne sont que trois, et vont en direction de Canih. Leurs habits élaborés et leurs airs insouciants traduisent leur inexperience.
Alors dissimulé dans la forêt, Le korrigan les observe passer. Ce sont de jeunes marchands insouciants, les bourses pleines: ils avaient dû faire une belle affaire à Bolmun. Avides de rapporter ces rubis chez eux, ils ne prêtent aucune attention sur le décor, des plantes grimpantes et des racines tombantes couvertes d'un feuillage luxuriant offrant une formidable couverture au voleur. Le voleur que chasse Le Korrigan, dont il a vu le dessin sur une affiche à la taverne de Canih. Un petit Ohir du nom de Homat, qui avait détroussé nombre de bourgeois non-prudents. Il s'était renseigné, le voleur se servait de Bolurüh comme repère.
Les trois marchands dépassent Le Korrigan sans le remarquer, celui ci improvise un plan. Attendant qu'ils soient suffisament éloignés, il sort de sa cachette, et les suit à distance, tout en restant hors du sentier. Au bout d'un moment, les marchands s'arrêtent. Il est midi, l'heure pour eux de déjeuner: ils s'installent en cercle, tournant le dos à la foret. Le Korrigan décide de rester dissimulé, à quelques dizaines de mètres. Ignorant leur bruyante discussion, il surveille les environs, il guête.

[Qu'est ce qu'il se passe?]

tu attends, les heures passent, le feu de leur camp est éteint, rien n'a bougé...

soudain, alors que tu t'étais assoupis, un bruits de branches te réveil...

[post 2]
Le bruit des branches réveille Le Korrigan en sursaut. Il tente de garder son calme, mais évidament n'y parvient pas, il avait déjà emmaganisé trop d'exitation pour son caractère extrèmement impatient. Victime de son défaut, il se met à courrir bruyament, non pas vers directement vers le bruit, mais légèrement vers le côté, afin de ne pas encontrer l'origine du bruit. L'adrénaline en feu, les sens à l'affut, Le Korrigan se met à tourner le tête dans tous les sens, cherchant sa proie parmi les fougères.

[Qu'est ce qu'il se passe?]

tu vois dépasser une tete de femme à 2 mètres au dessus d'un buisson d'algues...

[post 3]
Le Korrigan, qui pense savoir quelle est cette créature à la tête de femme, se rend vers les trois marchands, les prévenant. Ceux-ci dégainent leurs armes et se préparent au combat.
[Qu'est ce qu'il se passe?]

Tous face au danger, les quatres hommes sont prets à se battre.
Alors, de derrière eux, surgissent deux arakniris qui en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, tuent les 3 marchands.

Le korrigan voit son heure arriver. Il va mourir. Alors qu'autour de lui les terribles femmes araignés mangent les appareils génitaux des victimes, une quatrième, beaucoup plus grande que les deux autres, s'approche de lui...

-Je suis Arakiz. Je vois à ton expression que tu me connais déjà. Je ne veux pas te tuer car je sais qui tu es. Nous avons le même père, nous sommes un peu frères et soeur, bien que ce soit difficile à concevoir. Naïs est notre créateur à nous tous, les rejetés de la société. Nous devons vivre dans un monde qui ne veut pas ne nous. Les Sajïrs sont les plus méchants en vers nous alors que ce sont eux qui ont permis à Naïs de mener à bien ses expériences, nous sommes ici à la fois pour nous venger et à la fois pour leur faire trouver Naïs et qu'ils ne se contentent pas de lancer un avis de recherche sur un homme qui ne se montre jamais!
C'est pourquoi, je te le répète, je ne veux pas te tuer. Je t'offre la possibilité de te joindre à nous. Bien sure, tu ne sera pas leader, mais tu pourras bénéficier de notre aide et protection en ces lieux. En échange, nous te demanderons de nous fournir des informations sur le monde des humains.
Tu n'es pas obligé d'accepter notre offre, saches que si tu la déclines, nous ne te ferons pas de mal. Tu pourras repartir.

Autour du Korrigan, un cercle de 8 arakniris s'était formé.

[accepter cette offre?]

[post 4]
Face à l'offre, Le Korrigan répond hésitant: la proposition peut aller à l'encontre de sa liberté
-Mes soeurs, je vous remercie de cette offre, simplement je suis indépendant. Je veux bien vous fournir des informations, vous aider, mais pas en être obligé...
-Ainsi soit-il, du moment que tu nous offre ton aide, nous t'offrons la notre. Nous n'exigerons rien de plus, mais toi non-plus.
Le Korrigan aquiesce, soulagé.
-Tu es donc notre attaché.
-Faites le moi savoir, si vous avez besoin de quoi que ce soit.
En attendant que les femmes-araignés finissent leurs funèstre repas, Le Korrigan décide de fouiller les corps des jeunes hommes.

[Que trouve-t'il?]
[Et que ce passe t'il?]

Après avoir fini leur repas, une des femmes monstre vient vers toi:

-Ta première mission sera de nous renseigner quand aux forces encore présentes à Vikk, nous n'en avons en fait aucune idée...
Tu viendras dans cette foret quand tu auras la réponse, nous te trouverons et tu ne craindras rien, nous te protégerons tant que tu es dans notre territoire.
Aussi, je te préviens, dans les autres sous sols, les arakniris ne sont pas nos alliés, donc pas les tiennes.

[Le Korrigan trouve 4 rubis et un pain +3 en vie]

[n'oublies pas de numéroter tes posts...]

[post 12]
La douleur devenait de plus en plus insupportable, et la fatigue du voyage ajoutait la souffrance. Il n'avait pas croisé beaucoup de monde, il dissimula tant bien que mal sa blessure lorsqu'il croisait les rares voyageurs des forêts oubliées. Le Korrigan est enfin dans Bolurüh, domaine de ses soeurs arakniris devenues ses protectrices. Mais il ne se sent pas complètement en sécurité, malgré leur promesse. Il essaye de garder ses sens aux aguets, surveillant ses alentours. Il ne distingue que des grandes lianes couvertes des plantes grimpantes au feuillage épais. La végétation empêche le Korrigan de voir au delà de vingt mètres. Face à cette visibilité limitée, il écoute avec attention les bruits de la forêt, de ses longues oreilles sensibles aux sons suspects. Les petits bruits tels que les chants d'oiseaux ou les feuilles remuées par le vent le font sursauter, mais il redoute surtout que le silence se fasse, ce qui est toujours un mauvais signe.
Au bout de quelques heures, il remarque qu'il dans le même lieu qu'il y a quelques jours, lorsqu'il était à la recherche du voleur Homat et avait rencontré les impressionnantes arakniris, et leur intimidante chef. Il reconnait l'endroit ou il s'était caché, jusqu'au moment ou les marchands sont passés. Il se rappela de leur sort (ainsi que celui de leurs organes génitaux) et du le repas qu'en avaient fait les arakniris, ce qui le fait frissonner. Il repasse son parcours sur le sentier, et arrive à l'endroit ou les jeunes insouciants ont rencontré leur mort lors de leur repas. Il décide de s'y arrêter, espèrent que les femmes-araignées le trouveront. Doit-il les appeler? Non, il ne préfère pas alerter d'autres créatures affamées. Le Korrigan s'occupe aussi de sa plaie qui ne cesse de l'impressionner, la nettoie et panse sa main d'un morceau de tissu propre. Il attends à cet endroit, guettant les environs, tout en gardant un oeil sur les plantes hautes, par lesquelles ses soeurs étaient apparues comme par magie.

après une attente prolongée de plusieurs heures, sa blessure le fit tellement souffrir qu'il préféra s'endormir, malgré le danger de ces lieux. en réalité, s'endormir est un bien petit mot pour parler de son état semi comateux dans lequel il se vidait de son sang. quand il se réveilla, sa première vision fut celle d'une magnifique tête de femme à 2 mètres de haut, bientot suivie d'une autre, bien plus haut.

{post 13]
Le Korrigan s'était endormi une seconde fois dans le même endroit. Il avait perdu du sang lors de son sommeil, ce qu'il constata en voyant le sang qui séchait sur l'herbe. Le voici à nouveau en face des arakniris, mais il ne distingue pas la meneuse parmi les quelques unes qu'il voit. Il lance, d'une voix hésitante:
-Me reconnaissiez-vous? Mes soeurs, je suis le Korrigan, créature de Naïs!

Biensure qu'elles te reconnaissent! tu as encore tes coui... tes parties génitales!
Lorsque tu regardes ton doigt, ou plutot ton moignon, le sang semble s'être arrêté de couler..

[numérotes tes posts! au prochain oublis: -5 XP!]

[post14]
Le Korrigan leur tend les documents sur lequel était inscrit le nombre d'hommes qui gardent la ville de Vikk. Les femmes-araignées l'acceptent, et sont visiblement satisfaites de son efficacité.
-Vous avez accompli la mission que nous t'avons donné, sans mésaventures, et nous te remercions pour les informations qui ne sont cruciales.
Le visage du Korrigan se tord en entendant "sans mésaventures", ce que remarquent les arakniris. Il tend sa main gauche, leur présentant ainsi sa blessure. La première créature se penche en avant, dominant de son imposante masse le Korrigan, qui oscille. Elle regarde la blessure, de ses yeux délicats. Le Korrigan n'avait jamais eu l'occasion d'observer leur visages auparavant, elles avaient des têtes de femmes brunes magnifiques, les traits fins séduisants. Enfin, séduisants si l'on ignorait le corps d'araignée qui se trouvait en dessous. Cependant lors de l'attaque des marchands, il avait vu leurs visages trahir la cruauté dont elles sont capables, devenus crispés par leurs faims. De vraies furies. Après avoir inspecté la plaie, elle y verse délicatement une substance étrange. Ceci panique le Korrigan, mais il n'ose bouger. Il voit la blessure se cicatriser magiquement, et comprend qu'il s'agit du sang des légendaires Frötsembru, qui avait le don de soigner toute plaie.
Le Korrigan les remercie vivement, mais ayant perdu beaucoup de sang, il n'en est pas complètement soigné. Il faut qu'il aille voir une personne capable de lui redonner son énergie et sa vitalité.
Plutôt que de risquer de se faire blesser en continuant sa chasse au voleur, il décide d'aller à une ville dans laquelle il pourrait trouver des soins. Vikk est tout de suite écartée des possibilités, vu son escapade hasardeuse d'y a quelques jours. De plus il n'aime pas cette ville, pas assez de vie. Il décide de se rendre à Bolmun, capitale, dans laquelle il aurait le plus de chances de trouver son besoin. Cette ville est aussi une occasion d'attraper Homat la main dans le sac si il veut, étant son principal lieu de "travail".
Le Korrigan remercie nouveau ses alliées, qui lui promettent une autre quête lors de son éventuel retour dans la forêt. Le voici qui quitte ses soeurs à nouveau, gambadant dans la forêt dans laquelle les arakniris le surveillent avec bienveillance. Il contemple son doigt manquant, un sourire grinçant traverse son curieux visage. Finalement, ça lui plait, ça lui donne du caractère. Il sent son luth sur son dos, et songe qu'il allait devoir apprendre à joueur ses ballades avec un doigt en moins. Ce qu'il fait sur le chemin, tout en marchand, produisant de la musique pour les animaux de Bolurüh...