Le tueur à gages

[Post 7]

[Désolé, tu risques de souffrir, le post est un peu long]

Léopoldine se tenait immobile à la lisière de la forêt. Elle hésitait à aller plus loin, conaissant les dangers que renfermait ce lieu. Plus que tout, elle espérait ne pas tomber sur des Frötsembrus, qui, bien que leur sang lui aurait été utile pour soigner sa blessure, auraient tôt fait de l'exterminer sans qu'elle puisse vraiment contrattaquer, ses forces étant déjà considérablement réduites. Et bien que les arakniris ne s'attaquent qu'aux hommes, elle avait également de quoi se préoccuper, car ces créatures détestaient les femmes, et surtout les plus belles qu'elles. Sans compter que sa jambe, bien qu'elle ait pris une potion pour atténuer la douleur, saignait toujours et ne semblait pas cicatriser. Mais Léopoldine n'avait pas le choix, il lui fallait atteindre le second sous sol et c'était le seul moyen d'accéder au puit de Bolmun. Elle se décida donc à pénétrer dans la forêt, en prenant bien garde de rester discrète, espérant ainsi ne pas se faire remarquer des diverses créatures. Au fur et à mesur que la jeune fille avançait, les bois se faisaient plus denses et la lumière plus rare. Jamais elle n'avait exploré ces lieux auparavant, et c'est donc intriguée qu'elle découvrit l'endroit le plus sombre du premier sous-sol. Au bout de quelques heures de marche soutenue, elle décida qu'il était temps de s'arrêter afin de se reposer. Bien évidemment elle ne trouva aucun endroit comfortable, et Léopoldine du donc se contenter d'un buisson qui la dissimulait assez pour que personne ne se rende compte de sa présence. . Recroquevillée sur elle-même, la jeune fille grelottante ne parvenait pas à s'endormir. Elle avait laissé la moitié de ses vêtements à l'auberge, et ses quelques rubis ainsi que le peu de potions qu'elle gardait toujours sur elle ne lui étaient pas d'un grand secours. Et alors qu'elle rêvait d'un feu de cheminée et d'un festin royal, des éclats de voix se firent entendre à quelques mètres de là. Sa première réaction fut celle de se cacher davantage afin d'éviter un quelconque ennui: après tout, si elle y allait, il y avait de forte chances pour qu'elle ne revienne pas. Mais sa curiosité finit par vaincre sa lâcheté, et elle avança prudemment vers les bruits. Alors que les voix s'intensifiaient, elle décela au loin une clairère, seul point de clarté dans toute la forêt. Celle-ci était occupée par un petit groupe de personnes, et quand Léopoldine fut assez proche, elle reconnut un groupe d'arakniris encerclant deux hommes de petite taille, visiblement terrifiés par ce qui les attendait. Mais bien que le petit barbu était dans un état de panique totale, braillant de terreur et courant dans l'espace restreint formé par le cercle d'arakniris, son compagnon ne semblait pas avoir perdu ses esprits: alors que les créatures s'approchaient, il sortit de sa poche une boîte d'allumettes et enflamma une branche qu'il brandit devant lui, empêchant ainsi les monstres de l'approcher. Décontenacées par cette défense inattendue, certaines arakniris reculèrent, permettant ainsi au petit homme de s'echapper, agrippant son ami qui criait toujours autant. Les deux compagnons, qui distançaient largement les créatures, couraient en direction de Leopoldine, sans l'avoir remarquée pour autant. Celle-ci se retrouva en position critique: ces hommes ne lui avaient rien fait, et ils étaient peut-être des braves types cherchant à atteindre le second sous-sol tout comme elle, elle pourrait donc les laisser fuir et leur permettre ainsi d'avoir la vie sauve. Mais d'un autre côté, elle pourrait facilement leur lancer un projectile qui les blesserait et les arakniris pourraient ainsi finir leur travail. En les aidant, elle gagnerait leur sympathie et éviterait éventuellement de se faire trucider. Et puis de toute façon, Léopoldine préférait généralement sauver sa peau plutôt que suivre ses bons sentiments.

[Que se passe-til?]

["s'il faisait jour ou nuit mais, considérant le froid qui s'était intensifié, elle en conclut que le soleil s'était couché depuis longtemps" c'est une grotte et il n'y a pas de soleil!!! les gens ne connaissent même pas l'existance des astres!!! ca te coutra chère ]


Tu lui balance une pierre dans les jambes et ils s'étalent tous les deux, vu que le barbu était dans les cras de l'autre. les arakniris marchent sans se précipiter, et après t'avoir regardés, prennent les deux corps et arrachent les sexes avant de las manges. tu es à deux doigts de vomir.

-tu veux quoi? qu'on te laisse partir et qu'on te dise que tu n'as rien à craindre de nous? comme toutes les nanas comme toi. soit, vas.

[Post 8]

Devant son air hautain et ses paroles pleines d'animosité, Léopoldine fut tentée de se défendre, en l'insultant de tous les noms, et pourquoi pas en lui balançant un tronc d'arbre sur la tête. Mais vu le nombre d'arakniris prêtes à la trucider à la moindre objection, celle-ci décida de faire profil-bas, . Elle enjamba les restes des deux petits êtres et s'éloigna le plus dignement possible, en se hâtant tout de même, de peur qu'elles ne changent d'avis. Décidemment, cette quête prenait une tournure qui ne lui plaisait guère, si elle avait su qu'elle aurait été confrontée à tant de dangers, elle n'aurait certainement pas accepté. Après tout pourquoi chercher à faire l'aventurière? Son métier d'apothicaire lui suffisait bien, et elle aurait tôt fait de trouver un riche Sajir ravi de l'entretenir. Mais de toute façon il était trop tard, le passage pour le second sous-sol se rapprochait toujours plus et elle espérait qu'une fois arrivée au siège de Cosa Nostra, l'un des deux autres fondateurs accepterait de l'aider. Personellement, elle penchait plus pour le vieillard, elle avait toujours préféré l'intelligence des Sajirs aux rustres Ohirs dont faisait partie Norbert. Et puis quitte à choisir, pourquoi faire équipe avec un nain? Léopoldine était tellement absorbé dans ses réfléxions qu'elle mit du temps à réaliser qu'elle avait quitté la forêt, et suivait désormais un long sentier désert. Elle esquissa un grand sourire, suolagée d'être sortie vivante de ce trajet et impatiente à l'idée d'accéder à un village où elle pourrait finalement se nourrir et éventuellement changer d'habits.